quoi dire ?
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Le vent hurle comme un énorme loup
Qui bave à l’idée de manger autant de rêves.
Les branches du chêne grattent le mur
Comme les pattes du loup enragé.
On peut entendre ses reniflements
Autour de la maison qui secoue dans le noir.
Il guette sa chance d’entrer dans la plus petite craque
Pour souffler et souffler et souffler
Et détruire la maison de tous ces petits cochons
Qui croyaient que bois et briques pouvaient résister
Aux allures du temps, aux allures du vent,
Aux allures de la pure et simple nature
Qui ne cherche pas mieux que de voir
Un paysage de nouveau vide de l’orgueil humain.