Rejeté par tout mon entourage, famille incluse, sauf mon frère et un couple d’amis sincères originaires de la corne de l’Afrique, je cherche à combler ma solitude par l’amitié franche et sincère d’une femme africaine car non seulement les seuls amis qui me restent sont africains, ce qui m’incite à rechercher de ce coté là mais surtout, ayant beaucoup voyagé, ce n’est qu’en Afrique, Tchad et Djibouti, que j’ai rencontré des personnes véritablement chaleureuses, accueillantes et généreuses et qui m’ont donné ce surnom de Dik-Dik..
Pourtant je dois me considérer comme quelqu’un de chanceux puisque j’ai survécu sans aucune séquelle à un accident vasculaire cérébral. J’ai bénéficié d’une chance monumentale. Je venais de m’installer dans le Var à la suite d’une mutation lorsque j’ai présenté les premiers symptômes pendant la canicule de juin 2003. Transféré par le S.A.M.U. dans l’hôpital de garde je me suis retrouvé d’office inscrit comme donneur d’organes potentiel, mais c’est là que la chance a joué, faute d’équipement et de place j’ai été transféré à l’Hôpital d’Instruction des Armées de Sainte Anne à Toulon qui a pu et su faire le nécessaire, sans limitation de budget et de moyens et m’a sauvé. Après un court séjour en rééducation, totalement valide, je me suis trouvé confronté au mur d’incompréhension de tout mon entourage professionnel et familial ce qui n’a pas du tout surpris mon neurologue. Il avait prévu mon licenciement et mon divorce car dans la société industrielle occidentale tout ce qui n’est pas conforme aux standards ou aux idées reçues n’est plus bon que pour la poubelle.
Pourtant, avec une espérance de vie de trois mois, suivant la prédiction de ma sœur, infirmière de bloc opératoire en neurochirurgie à Marseille, j’ai trouvé à me reloger et à créer mon entreprise d’aide à la personne dont je tire la satisfaction d’être utile aux personnes en difficulté, dans un petit port de la côte prés de Toulon. Un véritable paradis que j’aimerai partager avec une amie ou une compagne douce et compréhensive.